sans image
On s'excuse, mais il n'y aura plus de photos pendant un certain temps, parce que la nuit sous les étoiles, notre tente a été trouée très discrètement au couteau, perdu le sac noir avec qqs sous et l'appareil photo, première perte, premier largage d'affaires en afrique, rien de bien grave, sinon que nous aurons plus de mal à vous envoyer des images, on va revenir au bon vieil argentique, parce que notre consommation d'appareils numériques est franchement exagérée. Promis, on fera davantage attention. Pas d'autre perte à déplorer, et de la bonne humeur toujours.
Quittée la bonne vieille campagne, les chèvres qui montent en haut des arganiers (proche de l'olivier, dans des sols plus secs encore, et gare aux épines). Et le gros choc, puisque nous voilà sur la croisette, à Agadir, la même qu'à Cannes vraiment, avec sa marina, ses nombreuses nationalités, une sorte de capitale du tourisme balnéaire international, en soi rien de passionnant, quoique. Et puis derrière le port de plaisance, un énorme port de pêche; changement d'atmosphère (et de prix aussi), on regarde se construire les chalutiers (tt en bois of course) et les tonnes de sardines vendues à la criée. Donc côté bouffe, on n'arrête pas, de gouter à bcp bcp de poissons.
On s'inquiète pas mal toujours, sur l'ensemble des côtes du sud marocain, dont les paysages extrêmes sont en train d'être mutilés par des immenses complexes touristiques internationaux (japonais, saoudiens, syriens...) qui viennent pomper l'eau très très profondément, ou détruisant toute industrie traditionnellle au passage; le tourisme de masse pousse à se demander comment développer un tourisme différent, moins dangereux, moins "consommateur".
On fonce donc vers le sud du sud; beaucoup beaucoup de poussière pour la 4L, il faut nettoyer les bougies tous les 300 km, purger le système de refroidissement, nettoyer le carbu... Mais ça y est, il fait enfin chaud!!!